Séances simultanées 2 | 19 février 2020 > (SS2-SA) Protéger la santé communautaire et écosystémique des communautés autochtones
Modérateur : Pete Thimmaiah
Changement climatique et santé dans la Première nation de Fort William : planifier l’avenir, aujourd’hui
Présentatrice : Elizabeth Esquega
L’objectif global du projet intitulé « Changement climatique et santé dans la Première nation de Fort William : planifier l’avenir, aujourd’hui » est de renforcer la capacité à planifier et à mettre en œuvre des mesures d’adaptation qui protègent et favorisent la santé physique, émotionnelle, spirituelle et mentale des membres de la collectivité de la Première nation de Fort William. À cet effet, nous élaborons un cadre d’orientation fondé sur la roue de la médecine, organisons des ateliers communautaires, recueillons des récits et le savoir traditionnel des membres de la communauté en ce qui concerne les changements climatiques et la santé, et nous mettons en œuvre un projet photovoix (photovoice) avec les jeunes. Le projet s’appuie sur les relations émergentes entre la Première nation de Fort William, l’Université Lakehead et les organismes communautaires de la région de Thunder Bay. La collaboration et le renforcement de ces relations constituent une étape cruciale vers le renforcement de la capacité d’élaborer et de mettre en œuvre des mesures d’adaptation qui protègent et favorisent la santé dans le contexte des changements climatiques.
Cette présentation orale décrira et présentera les résultats préliminaires et les leçons tirées du projet.
Résister au déclin des pollinisateurs à Mi’kma’ki
Présentateur : Peter Steiner
Les plantes indigènes et les pollinisateurs sont en déclin en raison d’une série de menaces liées aux changements climatiques. L’habitat des pollinisateurs en bordure de culture atténue ce déclin en restaurant la biodiversité et fonctionne parallèlement à la production agricole durable. Dans le cadre d’un plan de gestion cohérent à l’échelle du paysage, il peut favoriser la connectivité entre les parcelles d’habitat nouvelles et celles existantes. Cette connectivité est essentielle pour conserver efficacement de nombreux types de pollinisateurs indigènes, étant donné que les rayons de vol sont souvent limités à des centaines de mètres.
Les communautés mi'kmaq se trouvent à une intersection cruciale de cette conservation, étant des communautés urbaines situées dans des contextes ruraux, souvent entourées de terres agricoles. Nous présentons ici les premiers résultats d’une initiative dans laquelle les participants mi'kmaq ont été invités à travailler à la conservation des corridors et sources d’alimentation des pollinisateurs en tant que gestionnaires des terres. L’agriculture traditionnelle algonquienne des groupes de culture s’appuie sur la technique du compagnonnage, où l’on plante des espèces indigènes ancrées dans la culture à proximité de plantes vivrières (p. ex., du tabac cérémonial près de plants de cerises de terre), ce qui crée un riche habitat pour les pollinisateurs.