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Présentateurs : Roy Brooke (modérateur), Rohan Lilauwala et Natalia Moudrak La séance, présentée conjointement par l’Initiative sur les biens naturels dans les municipalités, la Green Infrastructure Foundation (GIF) et le Centre Intact d’adaptation au climat (CIAC), décrira divers types de biens d’infrastructure verte, tant les biens naturels que les systèmes vivants artificiels, qui peuvent aider à atténuer les effets néfastes des changements climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes sur les Canadiens. Les participants à la séance comprendront l’importance des actifs naturels et des systèmes vivants artificiels pour la prestation des services municipaux ; ils comprendront également la nouvelle analyse de rentabilisation de l’infrastructure verte et certains des moyens de la déterminer ; et ils se renseigneront sur les possibilités de modèles de financement aussi bien du secteur public que du secteur privé pour les solutions d’infrastructure verte en vue de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à ceux-ci. |
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Modératrice : Sabine Dietz (Ph. D.) Présentateurs et présentatrices : James Bornemann, Jamie Burke, Adam Cheeseman, Erin Taylor et Danika Van Proosdij Les approches prônant l’adaptation fondée sur la nature fonctionnent avec les écosystèmes pour accroître notre résilience face aux changements climatiques. Cette approche d’adaptation aux changements climatiques prend de l’ampleur dans les provinces maritimes, car de nombreux groupes y ont mis sur pied des projets d’infrastructures naturelles ou basées sur la nature (p. ex., les bassins d’eaux pluviales, la restauration de marais salés) pour aider à faire face aux impacts au niveau local (p. ex., les inondations, l’érosion, l’élévation du niveau de la mer). L’objectif de cette séance est d’explorer les succès et les possibilités d’adaptation naturelle ou basée sur la nature dans les provinces maritimes du Canada, tout en encourageant une réflexion sur les lacunes existantes qui pourraient entraver la mise en œuvre à grande échelle de cette approche. Les panélistes représentent différents secteurs et diverses régions géographiques afin de donner des points de vue variés sur cette approche d’adaptation importante, mais sous-exploitée. |
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Présentateurs et présentatrices : Elizabeth Nelson (Ph. D.) et Diana Stralberg (Ph. D.) (modératrices), Carlos Carroll (Ph. D.), Jennifer Grant, Ilona Naujokaitis-Lewis (Ph. D.) et Gregor Schuurman (Ph. D.) Cette séance réunira des praticiens de la conservation et des chercheurs en la matière pour discuter des répercussions des changements climatiques en lien avec les priorités de gestion et de conservation des aires protégées. Au vu de l’ampleur des changements prévus au cours du prochain siècle, les gestionnaires des aires de conservation sont déjà en train de définir des stratégies d’adaptation concernant les espèces et les écosystèmes qu’ils protègent. La détermination des zones de persistance écologique probable (refuges) peut permettre une allocation efficace des ressources de conservation. Cependant, il est également important de comprendre quand et où la résistance est vaine, et de commencer à élaborer des stratégies pour accommoder, faciliter et même accélérer le changement. Les coorganisatrices de la séance, Mme Elizabeth Nelson (Ph. D.) de Parcs Canada et Mme Diana Stralberg (Ph. D.) de l’Université de l’Alberta, ont invité quatre panélistes à faire de brèves présentations, suivies d’une série de discussions en petits groupes, dans le but de travailler ensemble pour répondre à la question primordiale : « Quand devrions-nous résister, accepter, ou même faciliter le changement, et comment pourrions-nous concilier ces stratégies efficacement? » |
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Présentatrices et présentateur : Lo Cheng (modératrice), Isabelle Charron et Trevor Murdock Les changements climatiques présentent de nombreux risques pour la santé et le bien-être des Canadiens et de leurs communautés. Les villes, les organismes et les entreprises doivent comprendre comment le climat change afin d’accroître leur résilience face aux effets des changements climatiques et de planifier des stratégies d’adaptation à cet égard. Pour ce faire, il est nécessaire d’avoir accès à des données climatiques et à des informations connexes fiables, opportunes et pertinentes. La séance donnera une vue d’ensemble de la façon dont le Centre canadien des services climatiques (CCSC) aide les Canadiens en leur fournissant des informations et des outils en ligne afin qu’ils tiennent compte des changements climatiques dans leur prise de décisions. Elle sera centrée sur donneesclimatiques.ca, un portail fournissant des données climatiques à haute résolution qui a réuni l’expertise de fournisseurs de services climatiques nationaux et régionaux. Les trois conférenciers de la séance sont des représentants du CCSC et de partenaires régionaux, Ouranos et le Pacific Climate Impacts Consortium. Les participants auront l’occasion d’essayer donneesclimatiques.ca afin de déterminer comment cet outil peut les aider à prendre des décisions, ainsi ils pourront fournir des commentaires en retour. |
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Modératrice : Jo-Ellen Parry Présentatrices : Dinah Tambalo Elaine Fox et Kendra Isaac Les communautés et les entreprises des provinces des Prairies se préparent de plus en plus à faire face à des événements extrêmes plus fréquents et plus intenses, tels que les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt. Cette séance donnera l’occasion aux praticiens engagés dans ces efforts de partager leurs expériences et d’apprendre les uns des autres alors qu’ils travaillent à faire en sorte que leurs communautés et leurs entreprises soient mieux préparées. Une présentation d’ouverture décrira comment la collaboration entre les gouvernements provinciaux de la région des Prairies permet de créer des réseaux interactifs et de faire participer avec succès les publics cibles à l’adaptation aux changements climatiques. Les praticiens de l’adaptation aux changements climatiques discuteront ensuite de ses principaux enjeux dans les secteurs d’importance capitale pour la région des Prairies dans le cadre d’une séance de discussions de type « café du monde ». Ces discussions seront fortement axées sur le partage des connaissances, l’identification des obstacles fréquemment rencontrés, l’information sur les besoins et les priorités en matière d’adaptation dans la région et la recherche de solutions à ces défis. La séance sera organisée par l’initiative de collaboration pour l’adaptation régionale dans les Prairies (Prairies Regional Adaptation Collaborative; PRAC). |
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Modératrice : Inger Miller Contributions de la recherche canadienne à l’adaptation aux changements climatiques dans les pays du SudPrésentatrices : Marie-Eve Landry et Jorgelina Hardoy Depuis plus d’une dizaine d’années, le Canada est à l’avant-garde des efforts déployés pour faire face aux effets des changements climatiques dans les pays en développement. Cette séance permettra de réfléchir et de partager des exemples concrets des contributions de la recherche et de l’apprentissage dans les pays du Sud sur des sujets tels que le développement urbain et rural inclusif et résilient aux changements climatiques, ainsi que l’égalité des sexes et l’équité sociale. Reconnaissant que le genre et les différences sociales peuvent être une source de résilience plutôt que de simples indicateurs de vulnérabilité, la séance apportera la preuve que l’intégration de l’équité sociale dans la recherche climatique peut conduire à des impacts positifs sur le développement. Ces contributions suggèrent des leçons pour le Canada et l’adaptation aux changements climatiques au-delà de 2020, qui comprennent le fait de surpasser l’évaluation des risques biophysiques pour s’attaquer aux causes profondes de la vulnérabilité sociale, de permettre la recherche collaborative pour combler les lacunes existantes dans les connaissances et de travailler à différentes échelles afin d’associer les voix des praticiens locaux aux dialogues politiques nationaux et mondiaux. Adaptation aux changements climatiques pour les pêches : leçons transférables des communautés de pêche des Caraïbes aux capacités limitéesPrésentatrices : Jimena Eyzaguirre et Natascia Tamburello Dans de nombreuses communautés côtières du monde entier, la biodiversité marine, les écosystèmes et les pêcheries offrent des moyens de subsistance et d’existence essentiels au bien-être humain. Cependant, de plus en plus de pressions, notamment dues au développement des zones côtières, à la pollution, la surpêche et actuellement aux changements climatiques, menacent le maintien de ces possibilités. La disponibilité croissante de fonds gouvernementaux ou en provenance de donateurs pour soutenir l’adaptation des côtes offre une possibilité d’élaboration d’approches systématiques pour surveiller les répercussions des changements climatiques et mettre en œuvre des mesures d’adaptation dans les communautés côtières. Cette présentation décrit les principales leçons tirées des travaux dans un cadre de surveillance et de gestion des pêches tenant compte du climat élaboré pour la région des Caraïbes, notamment des indicateurs essentiels pour surveiller les effets des changements climatiques sur les pêches à différents niveaux de capacité, des cadres décisionnels en vue de la sélection et de la mise en œuvre de stratégies d’adaptation aux changements climatiques, et des recommandations stratégiques en faveur de l’intégration de l’adaptation dans le secteur de la pêche. En nous appuyant sur ces leçons, nous relevons des stratégies pouvant être appliquées à l’adaptation aux changements climatiques dans les communautés de pêche aux capacités limitées le long des côtes canadiennes.
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Modératrice : Theresa Fresco S’adapter au climat qui se réchauffe : occasion et stratégies de jardinage en Ontario subarctique, au CanadaPrésentatrice et présentateur : Meaghan Wilton (Ph. D.) et Jassen Metatawabin Le réchauffement du climat en Ontario subarctique, au Canada, a créé des défis sur le plan de la pratique du mode de vie traditionnel des Cris, à l’instar de la modification des routes de migration des oiseaux considérés comme gibier. Toutefois, le réchauffement du climat a également offert aux Cris une occasion : celle de cultiver des légumes et des fruits dans les conditions ambiantes en utilisant des pratiques agroforestières. Cette séance tenue par deux conférenciers portera sur les stratégies de jardinage agroforestier (p. ex., les brise-vents de saules [genre Salix] et les jardins en milieu forestier) mises en œuvre par la Première nation de Fort Albany. L’utilisation de brise-vents de saules a prouvé ses avantages lorsqu’ils sont employés dans le cadre d’un jardin communautaire. Les saules protègent les cultures contre les vents, améliorent considérablement la teneur en phosphore des cultures et créent un microclimat favorable à la production agricole. À Fort Albany, les périodes de plantation et de récolte coïncident avec les périodes où les gens sont à leur campement pour les activités de chasse. Par conséquent, certains membres de la communauté ont créé des jardins en milieu forestier dans leurs campements pour avoir accès à des légumes frais tout en profitant des activités traditionnelles. Tłı̨chǫ Dǫtaàts’eedı (les Tłı̨chǫ partagent de la nourriture parmi la population)Présentateur : Paul Cressman Les changements climatiques se font sentir avec acuité dans le nord du Canada. Pour les Tłı̨cho, habitants des Territoires du Nord-Ouest, s’adapter aux changements climatiques signifie résoudre le problème de sécurité alimentaire et créer des occasions de bâtir une identité culturelle; considérant le déclin des populations de caribous, ces deux éléments sont actuellement menacés. Tłı̨chǫ Dǫtaàts’eedı est un programme simple sur papier avec de nombreux avantages complexes dans la vie réelle. Cette présentation décrira la façon dont ce programme communautaire d’adaptation aux changements climatiques apporte des solutions au problème de sécurité alimentaire, renforce la résilience culturelle, favorise les relations intergénérationnelles et les réseaux de soutien communautaire, donne la priorité aux connaissances traditionnelles, encourage les pratiques culturelles et crée un modèle de justice communautaire adapté à la culture. |
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Présentateurs et présentatrices : Lilia Yumagulova (modératrice), Devin Naveau, Casey Gabriel et Amber MacLean-Hawes Les communautés autochtones sont exposées de manière disproportionnée aux catastrophes et aux changements climatiques et sont à l’avant garde de l’adaptation aux changements climatiques. Organisée par le programme « Preparing Our Home », cette séance comporte trois histoires inspirantes au sujet du renforcement de la résilience communautaire : La Xet̓ólacw Community School, de la Nation Lil’wat, a élaboré le premier programme de résilience communautaire au Canada appelé « Preparing Our Home ». S’appuyant sur le savoir traditionnel, ce programme combine la cartographie des risques, la lutte contre les incendies et les compétences en matière de sauvetage dirigées par les jeunes. La Première nation de Mattagami travaille avec acharnement à la lutte contre les conditions changeantes. Grâce à une excellente équipe, au leadership des jeunes et à un travail acharné, Mattagami a pu mettre en œuvre un Master Emergency Response Plan [plan directeur d’intervention en cas d’urgence] à l’échelle communautaire. Le projet de préparation aux situations d’urgence dans les communautés mi'kmaq de la Nouvelle-Écosse (Emergency Preparedness in Mi’kmaw Communities in Nova Scotia) est axé sur l’utilisation d’une approche holistique pour déterminer les forces, les faiblesses et les lacunes des communautés en matière de préparation aux situations d’urgence, d’adaptation aux changements climatiques et de santé. L’action des jeunes peut accroître la préparation de la communauté et montrer la voie à suivre dans l’espoir de créer des résultats durables pour la communauté. |
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